Origines des figures impossibles

Avant le XXe siècle

En 1754, William Hogarth, peintre et graveur anglais du XIX siècle, publie une gravure sur cuivre intitulée « False perspective » dans laquelle il montre aux dessinateurs de l’époque les erreurs de perspective à ne pas commettre.

Au XXe siècle

C’est en 1934 qu’Oscar Reutersvärd dessine, par hasard, la première figure impossible sous la forme d’un triangle ! Après avoir dessiné une étoile à six branches et entouré celle-ci de six cubes (1 à 6), il en ajoute trois autres (les cubes rouges) pour obtenir une forme triangulaire. Cette première figure « paradoxale » a été suivie de plus de 2500 dessins d’objets impossibles !

Un quart de siècle plus tard (1958), Roger Penrose, un mathématicien anglais, réinvente ce triangle impossible, qui portera désormais son nom.

La même année, Escher connaît un grand succès en publiant une image du cube de Necker. Il est le premier à dessiner un « cube impossible ». Parmi son œuvre immense, Escher a créé quatre tableaux représentant des objets impossibles : « Concave et convexe », « Belvédère », « Montant et descendant » et « Cascade ».

Les objets impossibles

L’une des questions les plus intéressantes en rapport avec les objets impossibles est celle-ci : « Existent-ils ou n’existent-ils pas ? » Si l’on se contente d’un dessin de l’objet, il ne fait aucun doute que celui-ci existe bel et bien ; mais, dès que l’on quitte la feuille plane pour se transporter dans le véritable monde à trois dimensions dans lequel nous vivons, la question reprend tout son sens, puisqu’il semble impossible d’y retrouver l’objet tel qu’il a été dessiné. C’est la raison pour laquelle nous parlons ici d’objets impossibles, et non de figures impossibles.

La question est donc : peut-on réaliser un objet impossible correspondant à une figure impossible ? Stricto sensu, la réponse est « Non » !, mais il est possible d’atteindre une forme plus ou moins réaliste de l’objet. Jusqu’à présent, les deux seules approches imaginées pour leur réalisation présentaient des inconvénients majeurs, dont le principal était qu’il fallait se placer à un point précis pour observer l’objet si l’on voulait le voir dans toute son « impossibilité ». Il existe ainsi deux sculptures, toutes deux monumentales, du célèbre triangle impossible de Reutersvärd : la première est à Perth, en Australie ; c’est une sculpture « ouverte » ; la seconde se trouve à Ophoven, en Belgique ; c’est un triangle « en vrille », néanmoins très esthétique ! Mais, dans un cas comme dans l’autre, seuls des observateurs initiés aux objets impossibles peuvent les voir comme des triangles, les autres n’y voyant que des sculptures abstraites.

Actuellement, Francis Tabary est le seul à avoir réussi à rendre en trois dimensions une figure qui semblait à jamais condamnée à la planéité de la feuille de papier, et à rendre cet objet, apparemment impossible, visible par n’importe qui, même un non-initié. L’objet n’est ni vrillé ni ouvert, et non seulement il peut être vu dans toute sa gloire d’objet impossible par tout observateur placé devant, mais en plus il semble acquérir des propriétés cinétiques lorsque celui-ci se déplace sans le quitter des yeux. C’est un subtil jeu d’ombres et de lumières, créé naturellement par la lumière du jour ou une source de lumière artificielle, qui lui donne son volume et le rend « réel ».

Les ambigrammes

Qu’est-ce qu’un ambigramme ?

Un ambigramme (ou inversion) est une graphie d’un mot qui, vue sous un certain angle ou après rotation, donne soit le même mot, soit un mot différent. Il s’agit avant tout d’un exercice de calligraphie où la maîtrise des illusions d’optique et des symétries joue un rôle essentiel.

Les différents types d’ambigrammes

Les créateurs d’ambigrammes

Les pionniers dans ce domaine sont Scott Kim et Douglas Hofstadter, mais vous trouverez beaucoup d’autres sites de créateurs sur Internet.

L’utilisation des ambigrammes par Francis Tabary

Les ambigrammes peuvent jouer un rôle intéressant dans la publicité, à condition de trouver un support adéquat qui les mette en valeur. Présentés sous forme de sculptures, ils ajoutent à celles-ci un côté magique et ambivalent.

Un grand nombre d’ambigrammes créés par Francis Tabary vont bientôt voir le jour. Rendus possibles par l’utilisation de supports transparents, de projections d’ombres et d’effets de miroir, ils illustrent une autre facette, tout aussi passionnante, de l’art magique de Francis Tabary. À découvrir bientôt sur ce site !